Depuis dix ans, je conseille des entreprises sur le marché des seniors.
J’ai animé des centaines de focus groupes.
Et passé des heures à écouter, à observer, à comprendre.
Des seniors jeunes. Des seniors très âgés.
Avec des parcours différents. Des vies uniques.
En parallèle, une obsession : la prévention.
Ou plutôt, la vision qu’ont les plus de 50 ans de la prévention.
Pas la prévention en mode anxiogène.
Mais celle qui donne du pouvoir.
Celle qui dit : « Tu fais ça maintenant, et dans 20 ans, tu seras heureux de l’avoir fait. »
Et au fil des missions, j’ai creusé les études scientifiques.
Celles qui restent souvent coincées dans les tiroirs des chercheurs.
Et j’ai voulu les rendre utiles.
Pour mes clients.
Et pour les lecteurs de mon site bienvieillirmag.com.
Et voilà qu’en 2025, tout bascule.
Pour la première fois, la science dit clairement :
nos comportements comptent plus que notre génétique.
Diabète, hypertension, Alzheimer :
le hasard n’est plus l’excuse.
Une étude va jusqu’à dire que certains comportements peuvent faire baisser le risque d’Alzheimer jusqu’à 70%.
On ne parle plus de corrélation.
On parle de levier.
Pour moi, qui observe depuis longtemps les ressorts du bien vieillir, c’est une claque.
Une révélation.
Une confirmation aussi.
Avant, on pensait : “Oui, la génétique joue un rôle… mais peut-être que le mode de vie aussi.”
Aujourd’hui, on lit l’inverse :
“Oui, le mode de vie joue un rôle majeur… et la génétique, parfois, un peu.”
C’est une révolution.
J’ai autour de moi des personnes de 85 ans, en pleine forme, sans traitements.
Pas de génétique miracle.
Juste des habitudes installées très tôt.
Et pourtant, moi aussi, je croyais que la génétique, c’était décisif.
Un peu de chance, un peu de fatalité.
Mais les études récentes balaient ça.
La courbe s’inverse.
Et cette révolution ne reste pas dans les labos.
Elle est médiatisée.
Elle arrive dans les esprits.
Dans nos vies.
Ma génération, la génération X, sera la première à savoir.
La première à avoir le choix.
Oui, il est possible, avec les bons comportements, de vivre au-delà de 85 ans en bonne santé, sans maladie chronique.
Et à 55 ans, il est encore temps de changer.
Trois faits.
- La science montre que nos choix comptent plus que nos gènes.
- Cette information est maintenant disponible.
- Et à 50 ou 60 ans, on peut encore agir.
C’est une opportunité historique.
Peut-être le plus grand bouleversement du marché des seniors de ces 20 dernières années.
Et ça va impacter tous les secteurs.
Commençons par l’alimentation.
Ma génération va être la première à intégrer profondément qu’un régime équilibré, peut vraiment faire la différence.
Avant, on espérait.
Maintenant, on sait.
Résultat ?
L’industrie agroalimentaire va devoir évoluer.
Vite.
D’un côté, les malades chroniques vont être de plus en plus nombreux à devoir changer.
De l’autre, les plus de 50 ans en bonne santé vont choisir de mieux manger.
Par prévention. Par stratégie.
Ces deux groupes vont représenter une force de transformation énorme.
Et ce n’est que le début.
Parce que cette prise de conscience ne s’arrête pas à l’assiette.
Elle va toucher tous les domaines :
l’activité physique, la gestion du stress, le sommeil, la stimulation cognitive, l’environnement.
Tous les secteurs qui gravitent autour vont devoir repenser leurs offres, leurs discours, leurs promesses.
Parce qu’une génération entière va vouloir et maintenant pouvoir vieillir autrement.
Et cette fois, ce ne sera pas un simple effet de mode.
Ce sera un mouvement de fond.
Prouvé par la science.
Porté par le désir.
Nous sommes assis sur une vague.
Elle ne fait que commencer.
Et elle va transformer la consommation des 50 ans et plus pour longtemps.
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